lundi 13 octobre 2014

Le chemin de la véritable loyauté

C'est une statue plus grande que nature d'Édward Snowden, œuvre de Jim Dessicano.
Elle n'a pas été commandée par une institution officielle ou une administration ou un gouvernement et n'a pas de lieu pour la recevoir : on la transporte un peu partout à New York, puis aux États-Unis, comme pour enseigner la morale véritable à tous.
Tous se sentent menacés par les révélations de Snowden.
Il a osé ne pas respecter l'omerta, la loi du silence, qui protège non les institutions, les administrations ou les gouvernements, mais les individus qui, occupant une position ou un poste d'autorité dans ceux-ci, trahissent ceux-ci, à l'abri du secret, à leur propre et bas profit.
Personnellement, j'ai été témoin des agissements d'un prétendu professionnel qui a consacré une partie de son son budget à l'achat d'équipements informatiques pour obtenir des services sexuels de la part d'un membre de son personnel. 

Tous les autres employés étaient au courant mais le directeur coupable était (et est encore) à l'abri à cause de la « loyauté » que tous doivent à l'institution, administration, ou gouvernement qui les emploie.
J'admire profondément Edward Snowden pour s'être affranchi de cette prétendue « loyauté » qui, en réalité, est une trahison des valeurs sociales et de l'honnêteté.
Car ce ne sont pas les institutions, administrations ou gouvernements qui bénéficient de cette prétendue « loyauté » mais les individus qui profitent de ceux-ci.
Ceux qui manquent à la véritable loyauté.
Voici une autre photo, celle d'une partie de la statue mais accompagnée de la lumière d'un réverbère : car cette symbolique lumière, celle de la vérité et de la véritable loyauté, ce sont les révélations de Snowden qui en ont indiqué à tous le chemin.

On parle de cette statue ici.

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