mercredi 15 février 2012

«Jesus» et les pierres

Ne cherchez pas midi à quatorze heures, ce n'est pas pour l'article (ici) que je vous présente cette photo d'écran d'un article portant sur un quelconque combat de boxe qui aura lieu cette semaine ou la semaine d'après, mais pour la dernière partie de son titre vraiment ingénieux: «Jesus lance la première pierre».
(Il n'y a pas d'accent aigu à «Jesus»)
Cela fait allusion, vous le savez, au récit évangélique de la femme adultère qu'on amène à Jésus pour qu'il la juge et, aussi, pour mettre à l'épreuve ses croyances à l'égard des commandements de Dieu: «Condamnera-t-il celle qui a commis un péché que le Très-Haut réprouve», s'interrogent les pharisiens qui croient que le «Très-Haut» réprouve les péchés (sur quoi peuvent-ils bien s'appuyer?) et qui lui ont amené la femme.
Vous savez que, dans le récit, Jésus demande que «celui qui est sans péché lui lance la première pierre» et qu'il ne lui lance aucune pierre quant à lui car il sait, lui, qu'il n'est pas sans péché, comme tous les enfants des hommes.
Dans l'article que coiffe l'ingénieux titre le boxeur nommé Jesus bombarde, quant à lui, son futur adversaire.
Et de plus qu'une pierre!
Quel sacrilège Jésus!

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