lundi 9 janvier 2012

Jupiter et Dieu (ou Yahvé, ou Allah ou Bouddha)

Remarque sociologiquement exacte: à une époque donnée la majorité des gens adoptent la croyance la plus répandue autour d'eux.
Non par conviction mais parce que cela leur semble la chose à faire.
Ou parce que le pouvoir leur enjoint de le faire sous peine de mesures de rétorsion. 
Ou parce que leurs voisins les massacreraient s'ils ne le faisaient pas.
Ou parce que (dans une démocratie moderne), vivant une vie sans intérêt (par incuriosité intellectuelle ou par absence de connaissances), ils souhaitent une meilleure vie au-delà de la mort, sans penser que chacun est responsable de l'intérêt ou de l'« inintérêt » que présente sa propre vie et que, s'il existe une vie après la mort, il en sera de même.
Pour revenir à la réflexion de Louise Ackermann, à une certaine époque, et s'ils étaient libres de croire ou non, la plupart des gens croyaient en Jupiter par paresse d'esprit ou pour faire comme tout le monde.
Ceux qui « croient » aujourd'hui en Dieu (ou en Yahvé, ou en Allah ou en Bouddha) « croient », dans leur majorité, pour les mêmes raisons.

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