dimanche 27 novembre 2011

Trois hypocrisies dénoncées par la sculpture

Trois œuvres très représentatives (et qui me plaisent beaucoup) de Maurizio Cattelan respectivement contre la religion en haut, contre la finance au milieu et contre la politique en bas.
L'œuvre du haut («La Nona Ora»)présente une sculpture du pape à «groupies» et à tournées mondiales de spectacles terrassé (comme il l'a été à la fin effectivement) par un météore d'origine céleste (mais pas divine).
L'œuvre du milieu («LO.VE») représente un merveilleux doigt exhibé à la Bourse de Milan (bâtiment derrière la sculpture) et à ceux qui, comme partout dans le monde dans des lieux semblables, spéculent à l'intérieur de celle-ci et ruinent nos vies.
La dernière («Him») présente le parangon des politiciens, Adolf Hitler (il s'est fait démocratiquement élire, je vous le rappelle, et, aussitôt élu, a fait ce qui lui plaisait -meurtres, vols et massacres), et le montre faisant semblant de prier.
La prière, dit la sculpture, chez les politiciens du moins (nous en avons un exemple à l'heure actuelle dans la ville où j'habite), est toujours fausse et ne les empêche aucunement de contrevenir à tous les commandements les plus sacrés de la religion qu'ils prétendent la leur en commettant sans remords les péchés les plus vils -vantardises, vols, fraudes, calomnies, médisances, fornications interdites, que sais-je encore!

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