mardi 18 octobre 2011

Douleurs et joies

J'ai souvent éprouvé la véracité de cette observation d'Hippocrate.
Et plus je vieillis, plus je suis assailli de douleurs, plus je l'éprouve encore.
Presque chaque jour.
On pourrait la transposer dans le domaine politique, plus particulièrement dans le gouvernement des états fédératifs où les ordres de gouvernement (fédéraux et fédérés) semblent s'entendre secrètement pour infliger tour à tour aux citoyens la douleur la plus forte, leur faisant oublier la douleur que leur inflige pourtant simultanément l'autre ordre de gouvernement.
Comme les formes fédératives semblent s'étendre comme la peste sur toute la Terre, presque tous les humains pourront bientôt expérimenter cette alternance programmée de douleurs.
Et je me demande si une plus forte joie en amoindrit une plus faible.
(On n'est plus dans le domaine politique, je le souligne, aucun gouvernement n'ayant distribué de la joie aussi loin qu'on recule dans l'histoire).
Peut-être cela n'arrive-t-il jamais, les joies étant si peu nombreuses qu'elles n'arrivent jamais, quelle que soit leur force, simultanément.
En tous cas Hippocrate, puisqu'il était médecin, n'a jamais eu l'idée d'observer les joies, n'en ayant jamais eu l'occasion sans doute: on ne consulte pas un médecin quand on n'éprouve pas de douleurs.

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