lundi 24 octobre 2011

Le « Carré Davis » d'un peintre

C'est une huile de Léo-Paul Tremblé intitulée « Carré Davis ».
(Au Québec on ne dit pas « square » on dit « carré » et un « square » est une place en effet carrée. Mais comme le « Carré Davis » est rectangulaire on l'appelle maintenant « Place Davis »).
La toile date de 1986 et ne fait pas partie de l'exposition d'œuvres du peintre à la Pulperie de Chicoutimi dont je vous ai glissé mot (bref) du vernissage qui a eu lieu jeudi dernier 20 octobre dans des billets antérieurs (ici par exemple ou, un peu, ici).
C'est dans cette scène d'hiver que l'on constate que le peintre ne vise pas la représentation car ce qui est représenté n'a que peu à voir avec la place principale d'Arvida appelée « Carré Davis »
Tout ce que représente un peintre -même quand la représentation semble exacte- est « cosa mentale », selon l'expression de Vinci : « chose mentale », si l'on peut traduire ainsi en français.
Toute représentation de l'art est impression plutôt que photo.
Ce qu'on voit c'est une partie de la pensée ou du sentiment du peintre.
Quoi ici ?
Je ne saurais encore le dire. L'hiver ? L'ouate de l'hiver ? La douceur de l'hiver malgré le froid ?
Quelque chose comme cela.

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