mardi 9 août 2011

Âmes damnées du «Poison Party»

Je crois que cette page couverture (la dernière en date je crois) du New Yorker dépeint parfaitement la situation actuelle des États-Unis.
Grâce à ces fascistes membres du «Tea Party» (on devrait dire «Poison Party») les riches qui ne paient pas d'impôt sont en sécurité dans le canot de sauvetage pendant que le paquebot de l'État coule*.
Comme Patrick Lagacé l'écrivait dans sa chronique d'aujourd'hui (ici dans «La Presse»):

[...] la grande démocratie américaine n'en est plus une. La grande démocratie américaine est en fait une ploutocratie, qui sert d'abord et avant tout ceux qui ont du fric pour faire élire des candidats et pour influer sur les décisions publiques.
[...]
Le système démocratique américain est financé par les riches. Pensez-vous vraiment que ce système-là peut accoucher de lois qui empêchent les abus des génies de la haute finance? De règlements qui donnent aux travailleurs un rapport de force minimal avec les employeurs? De taxes et d'impôts comparables à ceux d'autres pays industrialisés, afin de financer adéquatement tout ce qui fait une société: soins de santé, éducation, routes, remparts environnementaux?

Et de citer le journaliste Bill Moyers (page en anglais au bout de ce lien) dans un discours à l'Université de Boston l'an dernier:

Pourquoi le gouvernement ne travaille-t-il pas pour les gens? Parce qu'il a été acheté.

Pas le gouvernement mais ceux qui le tiennent (à la gorge) et ont été élus grâce aux milliards économisés aux dépens de l'impôt de ces égoïstes appuyés par les groupes financiers, les riches et les âmes perdues fascistes (je le répète) du «Poison Party».
Et les Canadiens (pas les Québécois, les Canadiens) ont élu à la tête du Canada un gouvernement qui partage l'idéologie de ces âmes damnées.
Déjà ils ont aboli le financement public des partis politiques.
Aux armes citoyens!


*L'expression fameuse, «le char de l'État navigue sur un volcan», m'est venue à l'esprit.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

JE suis d`accord avec toi à 100%,jean-guy lap.

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