jeudi 10 mars 2011

Les réverbères de la cathédrale de Milan

C'est le Duomo de Milan dans la nuit et les réverbères de sa Piazza (c'est à cause de ces réverbères que je vous présente cette photo).
À gauche, la Galeria Victorio Emmanuele II.
Je n'aime cette ville qu'à cause de Stendhal et de «La Chartreuse de Parme» et de Fabrice del Dongo -qui a donné son prénom à mon fils- et de la comtesse Pietranera et du vice-roi Eugène qui y apparaît à peine et qui apparaît aussi, mais sous forme de gravure, dans «À la recherche du temps perdu».
Et à cause de la Scala.
Je devrais la haïr car c'est la ville natale du bouffon Berlusconi,
Et si
Stendhal avait quelque chose de Berlusconi pour avoir tant aimé cette ville et pour s'en être considéré comme un citoyen («Arrigo Beyle, Milanese», voulait-il faire inscrire sur sa pierre tombale)?
Il faut distinguer entre auteur et œuvre.
De toute façon, le Milan de
Stendhal est sans doute une «cosa mentale» (une «chose mentale», pourrait-on traduire, une «invention de l'esprit») dont il n'y a rien sur le visage bovin -et trop vulgairement charnel- de Berlusconi.

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