samedi 13 novembre 2010

Violence aux personnes âgées

Crédit photo: Metropolitan Opera/Ken Howard/AP

Je reviens de la représentation du «Don Pasquale» du Metropolitan Opera en HD au cinéma.
(Dans la photo ci-haut, les trois principaux interprètes: Anna Netrebko/Norina, Mariusz Kwiecien/Malatesta, John Del Carlo/Don Pasquale
).
Rien d'extraordinaire.
Je comprends les réticences de la critique lors de la première représentation à Paris vers 1843.
Cela m'étonne que personne n'ait encore souligné que cet opéra magnifie la violence faite aux personnes âgées.
Il permet (cet opéra) de voir la différence d'idéologie à l'égard des personnes âgées entre le 19e siècle (elles sont des empêcheurs de tourner en rond, des embarras) et maintenant.
Ou entre le 19e siècle et l'Antiquité, où elles représentaient la sagesse et l'expérience.
Maintenant qu'elles sont plus nombreuses (presque la majorité) et, puisque la démocratie est fondée sur le nombre (est-ce un bien? est-ce un mal? plutôt un mal parfois, selon moi, surtout depuis quelque temps), peut-être sont-elles en mesure de faire respecter leurs droits.
Dans l'Antiquité, elles étaient si peu nombreuses qu'elles étaient peut-être les seules à connaître le passé et méritaient ainsi le respect (mais qui s'occupent maintenant du passé, voire de l'avenir, voire du présent? et quel vieillard s'en souvient, du passé?)
Bref il y a un million d'opéras à préférer à «
Don Pasquale», voire un million d'opérettes et comédies musicales.
Pourquoi le choisir?
Cela est suspect.

P.S. Pour une critique en bonne et due forme (comme on disait au Moyen Âge, et comme on dit encore au Québec sous l'influence de l'anglais, qui doit tout au français médiéval), allez voir ici, dans le blogue de Denise Pelletier.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire