vendredi 26 novembre 2010

Sous le masque le visage (je le crains)

Le coup qui a causé la blessure nécessitant 12 points de suture était sans doute involontaire.
Mais peut-être était-il significatif: la déception de ceux qui ont élu Obama devant les réticences de celui-ci à remplir ses promesses commence à devenir aussi grande que la nôtre.
On ne peut être président des États-Unis sans ressembler aux Étasuniens, du moins à la majorité d'entre eux.
Sans penser comme elle.
Les États-Unis sont une démocratie, n'est-ce pas?
En démocratie, un élu ne peut précéder et entraîner les électeurs dans une voie ou dans une autre sans devoir convaincre ceux-ci de la valeur de son choix.
Le plus souvent la force d'inertie que constitue la majorité des électeurs entraîne plutôt l'élu dans la voie qu'elle favorise.
La ressemblance de George W. Bush avec la majorité de ses compatriotes était immédiatement évidente (et l'absence de pensée qu'il partageait avec elle), celle d'Obama se pointe peut-être peu à peu, derrière les trompeuses apparences.
Hélas, hélas, hélas, il avait suscité tant d'espoirs.
(La nouvelle est ici et un peu partout).

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