lundi 25 octobre 2010

L'art urbain contre la malbouffe et le «mal-art»

Deux photos tirées d'un diaporama présenté par 20 minutes.fr (ici) à l'occasion de la parution chez Taschen d'une anthologie de l'«Art urbain» (appelé «Street Art» par Taschen et par 20 minutes.fr mais je préfère «Art urbain» quant à moi, étant québécois et ne voyant pas, par conséquent, ce que «Street Art» a de plus qu'«Art urbain»).
Cette anthologie s'intitule «Trespass»
Toutes deux me plaisent pour des raisons voisines: celle qui s'intitule «Liquidated McDonald's»
en haut parce qu'à mon sens elle exhibe un désir de liquidation de la malbouffe, sinon inventée du moins universellement répandue par McDonald's, et, peut-être (mais c'est une lecture personnelle) un désir de liquidation de toute la culture qui a donné naissance à la malbouffe et à McDonald's.
La seconde, intitulée «Mona Lisa», comme le personnage de la toile de Vinci, parce que j'ai pu constater que l'affluence profane (et vulgaire) devant l'originale du Louvre, la transforme en ce qu'on pourrait appeler «mal-art» (une malbouffe d'art), les spectateurs qui la consomment apparaissant aussi pressés de la «bouffer» rapidement des yeux que les consommateurs de hamburgers d'ingérer leur grosse pitance cholestérolique.
Mona Lisa se venge de cet avilissement qu'on lui impose en nous montrant ce qu'elle nous montre, à vous et à moi, mais surtout aux autres qui nous forcent, vous et moi, à ne la regarder que brièvement et superficiellement -pour fuir la foule.
Une autre photo de l'Anthologie me plaît aussi mais je ne sais pourquoi. La voici:



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