mercredi 8 septembre 2010

Dernier acte de la conquête de la Nouvelle-France

Cette gravure dont je ne sais pas l'auteur veut représenter le dernier acte de la conquête de la Nouvelle-France, la capitulation de Montréal signée le 8 septembre 1760.
On est à Montréal et les troupes en bleu se rendent aux troupes en rouge sous le regard de civils atterrés.
Comme aujourd'hui au Québec, le rouge est l'ennemi du bleu.
Par le hasard de l'histoire, cette capitulation a coïncidé à peu de jours près avec la prise de Jérusalem par Titus et les légions romaines, en 70.
Les conséquences de la prise de Jérusalem ont été considérables, par exemple la diaspora des Juifs (la deuxième et la plus considérable) et les conséquences heureuses sur le développement des arts et des sciences qui, à long terme s'en sont ensuivies, le déplacement du centre de gravité du christianisme vers Rome et les conséquences malheureuses qui s'en sont ensuivies, à savoir la prise du pouvoir et la dictature du christianisme pendant deux mille ans, etc.
Les conséquences de la prise de la Nouvelle-France ont elles aussi été considérables et la plus notable a été la domination des peuples d'origine anglo-saxonne (et de leur propension au meurtre, à la violence et à la guerre) et de la langue anglaise sur notre planète depuis cette époque et le début de la fin de la domination européenne, et particulièrement française, sur l'évolution du monde.
Mais peut-être toutes les conséquences de la conquête de la Nouvelle-France ne se sont-elles pas encore réalisées, des conséquences heureuses pour l'avenir de la diversité culturelle par exemple.
Sait-on?

Une défaite est toujours grosse de victoires futures.

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