mardi 10 août 2010

Une traduction en français: la version définitive d'un livre selon Borges

Dans un entretien (pas une «interview», un entretien), par le Nouvelobs (ici), de Jean Pierre Bernés, l'éditeur des «Œuvres complètes» de Jorge Luis Borges dans la Pléiade, cette citation de l'auteur argentin:

Il [Borges] disait qu'un livre est le dernier brouillon avant sa traduction en français, qui constitue en quelque sorte sa version définitive.

Cela ne démontre-t-il pas un amour de la langue des Québécois (entre autres) plus grand que celui de Français qui intitulent leur blogue (peut-être en français) «Into the Alpes», comme je viens de le lire.
Et je ne parle pas des autres, toujours un mot anglais utilisé à contre-sens à la bouche.
Comme le dernier président qu'ils ont élu, qui n'a pas de diplôme faute d'avoir réussi un examen d'anglais.

Quoi, Monsieur sait l'anglais? Ah permettez, de grâce
Pour l'amour de l'anglais, Monsieur, qu'on vous

[embrasse.

(Inspiré de Molière)

On ne parle pas pour communiquer, n'est-ce pas, juste pour montrer qu'on connaît des mots anglais. Quelle culture!
Vive Borges!


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