dimanche 4 juillet 2010

Bonheur et richesse

Charles Dickens avait déjà traité de la question dans son «Conte de Noël» («A Christmas Carol») qui mettait en scène Ebenezer Scrooge (page en anglais au bout de ce lien), le riche qui ne songeait qu'à empiler les liasses d'argent et à atteindre de nouveaux records de richesse.
Les riches qui ne songent qu'à accumuler et à ne dépenser (chichement) que pour soi, que pour se gonfler, si je puis dire, ne peuvent pas être heureux.
De même ceux qui ne cherchent qu'à établir de nouveaux records dans tous les domaines.
Les heureux sont ceux qui ont l'impression de faire quelque chose pour l'humanité ou la Terre ou qui ont l'impression de faire progresser l'humanité en se perfectionnant eux-mêmes par la pratique d'un métier utile ou de l'art ou de la science ou du sport.
Les heureux sont sont qui ont le souci de soi et des autres.
Pas les obèses (intellectuellement ou physiquement) qui ne songent qu'à éviter tous les efforts pour eux-mêmes et pour les autres.
Cela a été particulièrement visible aux États-Unis -cette obésité et cet égoïsme obtus- dans les efforts des Républicains pour saboter l'établissement d'un régime d'assurance-maladie ouvert à tous.
Ce que ce pays fête aujourd'hui, malgré les apparences, c'est son retentissant échec humain.
Qu'on leur laisse leurs armes constitutionnelles aux habitants de ce pays. Ils se feront justice les uns les autres.
Et atteindront peut-être ainsi le bonheur.
(L'article original en anglais dans le «Christian Science Monitor» est ici. L'article en français de Slate.fr est ici).


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