dimanche 30 mai 2010

Organes aux mouvements involontaires

C'est toujours « L'École d'Athènes » de Raphaël que je vous présentais ici la semaine dernière.
J'y faisais parler Platon (et je le ferai à nouveau).
Cette fois je fais parler Aristote (et je le ferai à nouveau).
Le fait que cette fresque soit dans la « Chambre de la Signature »  au Vatican
m'inspire dans le choix des pensées des philosophes que je vous présente.
Et que je présente aux « dignes » personnages qui circulent dans ces lieux (et qui ont des théories très particulières sur la sexualité et sur les choix d'objets de désir sexuel) pour leur rappeler que les battements du cœur ne sont pas volontaires ni les mouvements du pénis, ni les objets qui font « remuer » celui-ci, pour utiliser le terme même d'Aristote.
Et que pas plus qu'on est coupable des battements de son cœur, on est coupable des mouvements de ses organes sexuels.
Car, comme le dit Aristote, heureux habitant des limbes, s'ils existaient, et manifestement plus brillant que ces « dignes » personnages à qui je dédie cette pensée, « [l]e pénis et le cœur sont des organes qui remuent d'eux-mêmes ».

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