lundi 26 avril 2010

Un aliment n'est pas un médicament

Un article très révélateur dans Slate.fr (ici) sur la règlementation européenne régissant la publicité de ces aliments (en particulier les yaourts) que leurs fabricants voudraient faire passer pour des médicaments.
Afin d'en augmenter les prix.
Selon les nouveaux règlements, pour pouvoir parler des bénéfices sur la santé d'un aliment, il faudra les démontrer par des études scientifiques.
Recul de tous les fabricants, de Danone par exemple qui sévit aussi au Québec où il a toute la marge de manœuvre requise, nos gouvernements préférant s'occuper d'idéologie rétrograde à la George W Bush (disons à la «western») ou s'abandonnant à l'impéritie d'une bureaucratie pléthorique et impuissante par choix.
La conclusion de l'article:

On ne risque pas de revoir de sitôt un yaourt qui rend beau*. La réglementation européenne a changé la donne. Désormais, les marques alimentaires vont sans doute faire profil bas sur la santé. Cet argument devrait être moins voyant dans leur communication. Des produits comme la margarine «anticholestérol» d'Unilever deviendront plus rares. En revanche, le goût, le côté pratique ou l'avantage environnemental sera davantage mis en avant. Finalement, c'est un juste retour des choses. Un produit alimentaire n'est pas un médicament. Chacun son métier.

* Il paraît qu'il y en a eu en Europe que nous n'avons pas encore vu au Québec (le verrons-nous bientôt?), un yaourt «Essensis, un yaourt censé «nourrir la peau de l'intérieur», présenté dans un pot rose vif». C'était un produit Danone. On avait inventé le terme de «dermonutrition» pour expliquer l'effet santé de ce produit. Joli terme!

Ceci représente un aliment,
pas un médicament pour la peau.


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