mardi 23 mars 2010

Le rituel de plus en plus vide de la démocratie et de ses institutions

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(C'est tout ce que vous aurez de la chronique)

La démocratie devient de plus en plus vide de sens, et les institutions mises sur pied par elle également, comme nous l'apprend le livre de Harry Markopolos, «No One Would Listen: A True Financial Thriller», sur l'ineptie de la SEC (Securities and Exchange Commission) aux États-Unis dans la fraude Madoff, contre lequel M.
Markopolos la mettait en garde depuis le début des années 2000.
Ou comme nous l'apprend au Québec l'ineptie des l'«Autorité des marchés financiers du Québec» qui a laissé se dérouler la fraude Lacroix, proportionnellement plus vaste peut-être que
la fraude Madoff.
Et ce ne sont que des exemples.
C'est ce sur quoi réfléchit François Brousseau dans sa chronique d'hier du Devoir (je ne vous donne pas la référence parce que vous n'auriez accès qu'au premier paragraphe -moins qu'à ce que je vous présente- de la chronique, à moins d'être abonné à la version électronique du journal). Il ajoute:

L'exercice de la démocratie en Occident devient de plus en plus un rituel vide, dans lequel croît un sentiment d'aliénation face aux «vraies décisions».

Il faut ajouter que le fonctionnement des organismes de surveillance, de protection, voire le fonctionnement de la police et des organismes défenses et de santé, sacrifie lui aussi à ce rituel vide.
De telle sorte que l'empire de la démocratie n'est pas menacé par de nouvelles invasions barbares mais plutôt par une sorte d'implosion, d'écroulement interne, sous le poids de sa propre impuissance et de celle des institutions qui sont chargées d'assurer sa survie (et je n'oublie pas parmi ces institutions, les parlements, plus vains et puérils que jamais).

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