mercredi 24 février 2010

Internet, un progrès pour la démocratie?

Il y a les éternels optimistes qui continuent de sévir malgré le ridicule auquel Voltaire les a crucifiés pour l'éternité dans Candide.
Ils sont comme le «Ravi» des santons provençaux: la dernière invention, le dernier film, le dernir livre, le dernier bouquineur, etc., feront descendre le petit Jésus et son paradis sur la Terre.
En ce qui concerne Internet vous les entendez et les lisez partout: le plus récent OS X, le plus récent Windows, la plus récente innovation de Google, la plus récente carte graphique, le plus récent processeur à 100 cœurs, tout cela va enfin nous apporter le bonheur et la salut ultimes que nous espérions depuis 4 000 ans (au moins).
Des apôtres et des missionnaires.
Et il y a les pessimistes pour lesquels rien ne change jamais (et les réalistes sont plutôt de ce côté).
À propos d'Internet et de sa promesse d'expansion infinie de la démocratie, les voici, ces pessimistes, dans le plus récent numéro de la revue «Books» (page couverture ci-dessous) qu'annonce l'article du NouvelObs.com dont vous voyez les premières lignes ci-dessus (l'article complet est ici).
Ces pessimistes renversent même la proposition des optimistes (les «Pangloss»): non seulement Internet ne répandra pas la démocratie mais il en est l'ennemi.
Personnellement je crois qu'Internet ne mérite

Ni cet excès d'honneur, ni cette indignité

et que c'est un jouet, un moyen de divertissement (avec des aspects artistiques) pour lequel les uns s'enthousiasment trop, et un instrument de communication et de recherche (avec des aspects scientifiques) pour lequel les autres ne s'enthousiasment pas assez.

Et voici le sommaire du dossier:


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