mercredi 20 janvier 2010

Nous nous réchaufferons

Crédit photo: I. KATO/REUTERS

C'est à la dernière extrémité (ou quand la passion les tient) que les humains vont ainsi s'entre-réchauffer.
Alors que les macaques (nos cousins) trouvent tout naturel (mais ils sont les fils véritables de la nature) de le faire ainsi dès qu'une circonstance inattendue se présente.
Spectacle attendrissant de la solidarité devant les intempéries (et remarquez que contrairement à ce qui se passe à Haïti, où les micros et les caméras semblent davantage prioritaires que les bouteilles d'eau ou les portions de nourriture, ou les traitements médicaux pour les blessés ou les soins pour les morts, il n'y a pas de micro pour demander leurs impressions à ces «victimes»: juste un respectueux appareil-photo).
Voici une chanson de Charles Aznavour qui convient à peine:




Je te réchaufferai

Le ciel tisse une couverture en laine
L'été prépare ses quartiers d'hiver
Mais n'aie pas peur de la froidure, Hélène
Je te réchaufferai, je te réchaufferai

Allons rêver sur les bords de la Seine
S'il reste encore quelques petits coins verts
Et si le fond de l'air est frais, Hélène
Je te réchaufferai, je te réchaufferai

En passant mon bras autour de ton épaule
Et si malgré mon bras, la brise travaille
A bien jouer son rôle
Tu prendras mon chandail

Si le temps malgré mon chandail de laine
Venait troubler le calme de ta chair
En te serrant tout contre moi, Hélène
Je te réchaufferai, je te réchaufferai

Mais si le vent soufflait à perdre haleine
Nous irions vite abriter notre amour
Et blottis dans notre grenier, Hélène
Je te réchaufferai, je te réchaufferai

Je fermerai fenêtres et persiennes
Je bouclerai la porte à double tour
Et en faisant une flambée, Hélène
Je te réchaufferai, je te réchaufferai

En offrant au feu tout le bois qu'il réclame
Et s'il manque du bois je mettrai aussi
Nos meubles dans les flammes
Ne gardant que le lit

Mais si le froid contre nous se déchaîne
Et que le feu ne t'est d'aucun secours
Par la chaleur de mon amour, Hélène
Je te réchaufferai, je te réchaufferai

Le ciel tisse une couverture en laine
L'été prépare ses quartiers d'hiver
Mais n'aie pas peur de la froidure, Hélène
Je te réchaufferai, je te réchaufferai

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