jeudi 17 décembre 2009

Aveugle et meurtrière passion

C'est de la passion qu'il est question dans la réplique que Marcel Pagnol prête à l'un des personnages de sa pièce Marius (je ne sais plus lequel).
Heureusement le peu de durée des passions humaines permet une transformation de celles-ci en d'autres formes d'amour -moins jouissives mais moins dangereuses- qui permettent, elles, de penser à ceux et celles dont on n'est pas amoureux, ne fût-ce que ses enfants, ses parents, ses frères et sœurs, ses ami(e)s.
Mais songez à ce que peut devenir une passion comme celle des mystiques à l'égard d'un quelconque Dieu (même si celui-ci n'existe pas) ou comme celle que les religions recommandent (de manière intéressée) à leurs croyants.
La souffrance et la mort des mystiques, le suicide aveugle du martyr, et le fanatisme des attentats-suicides.
La passion est le mal absolu quand elle ne s'adresse pas à un humain et qu'elle risque d'être manipulée par ceux qui sont assoiffés de pouvoir (ou de richesses).
La passion est le mal absolu quand elle risque de ne pas s'éteindre et, de loin en loin, d'embraser le monde.

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