samedi 28 novembre 2009

L'Héritier de Duplessis (et de tous les malades de droite qui ont précédé ou accompagné celui-ci)

Ce que les chercheurs du reportage découvrent c'est que la municipalité de Saguenay est administrée, plus d'un demi-siècle plus tard, comme le Québec l'a été sous Maurice Duplessis et qu'elle se retrouvera -après 12 ou 16 ans d'administration rétrograde, sans imagination, sans investissement-, comme le Québec des années soixante, avec un énorme retard à rattraper sur les autres villes du Québec.
Pour parfaire la ressemblance entre le Québec duplessiste et
Saguenay maintenant, il ne manque même pas les bondieuseries irrespectueuses à l'égard de la religion qu'affectionnait le défunt premier ministre célibataire «bleu» (c'est ainsi qu'on désigne les politiciens de droite au Québec et au Canada, n'est-ce pas? et cela provient de la couleur qu'on attribuait aux partis politiques sur les bulletins de vote afin que les analphabètes puissent voter «du bon bord»*), et, évidemment il ne manque pas non plus les votes «du bon bord» des 80% d'analphabètes qui ont plébiscité le «cheuf**» lors des dernières élections municipales.
Tout se répète toujours de la même façon en politique mais de plus en plus comiquement d'une répétition à l'autre (c'est ce que disait Karl Marx) et le bon peuple s'organise toujours pour ne pas rire et pour être le dindon de la farce.
«La démocratie n'est pas le meilleur système de gouvernement, disait Winston Churchill (je l'ai déjà cité dans ce blogue), c'est seulement le moins mauvais».
Mais pour le «bon» peuple qui se laisse conter des histoires, qui se laisse tromper, la démocratie est un système de gouvernement peut-être plus mauvais (pire) que les autres.
(Cliquez sur l'image à droite ou ici pour être conduit au reportage).

* Les curés (bénissant toujours les mêmes) définissaient le «bon bord» dans leurs sermons en spécifiant lourdement que «le ciel était bleu et l'enfer rouge», le rouge étant la couleur attribuée sur les bulletins de vote aux ennemis du «cheuf**».
** Prononciation de «chef» par les analphabètes.

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