jeudi 12 novembre 2009

Le sexe faible avec des muscles (ou plutôt avec du bedon)

(Cliquez l'image pour être conduit
à l'article du Monde)


Si vous entendiez ce que j'entends dans les vestiaires du gym (même dépendant d'une université, mais on y invite même les non-diplômés*, je veux dire même ceux qui n'ont jamais étudié à l'université ou au collégial), à propos aussi bien de la culture que de la science (pour autant que la science ne fasse pas partie de la culture, ce dont je doute, mais c'est un autre aspect du problème dont on discutera peut-être ultérieurement), vous ne seriez pas étonné de cette affirmation que le sexe masculin est le sexe faible, mais, ajouterais-je, non seulement à l'école, au secondaire, au collégial, à l'université mais dans toutes manifestations culturelles ou scientifiques.
Même les sportives s'intéressent davantage à ce qui vient du cerveau que les sportifs.
Quant aux amateurs de spectacles ou d'émissions de sport on y compte très peu de femmes et on ne peut pas qualifier de sportifs ces amateurs appartenant à ce sexe vraiment faible, -ventrus et bedonnants la plupart du temps.
Quel gâchis que le machisme!

Quel gâchis que la paresse intellectuelle!
Dont les champions (ceux du machisme et de la paresse intellectuelle) font pourtant la manchette, de l'administration des petites villes jusqu'aux gouvernements des grands (et petits) pays.

* Et la majorité des diplômés eux-mêmes ne semblent guère intéressés par les connaissances qui outrepassent, ne fût-ce qu'infinitésimalement, ce qui est nécessaire pour exercer leur métier ou profession, voire par ce qui ne concerne pas les statistiques ou les performances sportives.

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