lundi 17 août 2009

Une Capitale de la poésie

Trois-Rivières revendique le titre de «Capitale de la poésie» comme vous le voyez sur cette plaque.
Ce n'est que l'une des plaques qui affichent dans les rues du centre-ville un ou deux vers de poètes québécois.
Peut-être, Trois-Rivières mérite-t-elle le titre qu'elle revendique, du moins pour l'Amérique
(dites-moi si j'ai tort).
En tous cas elle est la seule ville, à ma connaissance, à tenir chaque année un festival de poésie, ouvert à la poésie dans toutes les langues, mais particulièrement dédiée à la poésie en langue française.
D'où ces plaques disséminées dans les rues de son centre-ville.
J'en ai photographié quelques-unes que je vous présenterai au cours des prochaines semaines, accompagnées parfois par la poésie dont le vers a été tiré (sans engagement ferme car la poésie québécoise, encore la plupart du temps soumise au droit d'auteur à cause de sa jeunesse relative, est peu présente hélas! sur Internet.

On peut préférer le poème complet à un seul vers mais un seul vers prend parfois un sens mystérieux et plus vaste que lorsqu'il est entouré des compagnons que lui a voulus le poète.
C'est de la poésie de lecteur plutôt que de la poésie d'auteur (mais, vous le savez, je crois que le lecteur d'une
œuvre est plus important que l'auteur, qui n'est que le premier lecteur -chronologiquement- de son œuvre).
Ici l'auteur est Jacques Brault (et et aussi ).

C'est une vue de la rue des Forges (rue principale de Trois-Rivières). Si vous observez un peu la photo (en la cliquant pour zoomer s'il le faut) vous verrez que même le Macdonald's local (à peu près au centre) affiche une plaque de poésie.

Je vous l'avais dit: voyez la plaque au-dessus de la tête du petit garçon en vert qui boit son coca.

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