mardi 5 mai 2009

La Vie ne suffit pas

Il y avait sur un des murs du Pavillon des Arts de l'UQAC une phrase qu'on a récemment effacée, qui portait sur la nécessité du théâtre et reprenait essentiellement cette phrase de Fernando Pessoa (photo et dessin):


La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas.

Je cherche la citation complète (si quelqu'un d'entre vous pouvait me la rappeler par écrit je serais très heureux) et la citerai dès que je l'aurai retrouvée car je veux qu'on en garde le souvenir.
En attendant, je me contente de la citation Pessoa, qui me convient fort.



P.S. Voici la phrase que je cherchais, c'est M. Dario Larouche, metteur en scène, doctorant en théâtre et blogueur, qui me l'a rapportée. Elle est d'Howard Barker:
 
La tragédie seule connaît le secret de l'existence. Ce secret est que la vie ne suffit pas. Nous ne pouvons tolérer longtemps ce secret. C'est un secret que l'on découvre seulement dans un endroit dont le but existentiel est le secret, qui est l'apothéose du secret, où tous ceux qui bougent et qui jouent sont consumés par le secret. Cet endroit, c'est LE THÉÂTRE.


J'en parle encore dans le billet suivant.

5 commentaires:

Dario Larouche a dit…

Bonjour,

Je réponds à votre appel! La dernière phrase qui ornait l'un des murs du Pavillon des arts de l'UQAC était une citation de Henry James: «Nous travaillons dans le noir. Nous faisons ce que nous pouvons. Nous donnons ce que nous avons. Notre doute est notre passion et notre passion notre tâche. Le reste est la folie de l'art.»

Au revoir!

Jack a dit…

Merci mille fois. Il y avait bien cette phrase mais c'est une autre que je cherche.

Dario Larouche a dit…

Mais après réflexion, peut-être la phrase recherchée est-elle plutôt celle d'avant... Voici donc la citation d'Howard Barker (dramaturge anglais contemporain) qui a fait réfléchir les spectateurs des Têtes Heureuses entre 2002 et 2006:
«La tragédie seule connaît le secret de l'existence. Ce secret est que la vie ne suffit pas. Nous ne pouvons tolérer longtemps ce secret. C'est un secret que l'on découvre seulement dans un endroit dont le but existentiel est le secret, qui est l'apothéose du secret, où tous ceux qui bougent et qui jouent sont consumés par le secret. Cet endroit, c'est LE THEATRE.»

Jack a dit…

Cette fois nous y sommes. Je vous remercie beaucoup: je la oublie immédiatement.

Jack a dit…

Excusez le «lapsus calami»: oublie plutôt que publie, mais je l'assume car il concatène «publie» et «sauver de l'oubli».

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