lundi 27 avril 2009

Visite à Madrid

L'en-tête de l'article de Marianne sur le voyage du couple présidentiel français à Madrid:

Le couple présidentiel est invité ce soir au Palais royal de Madrid. Sur 21 journalistes français sélectionnés pour couvrir l'évènement, il y avait 15 photographes et deux journalistes people...

Sa conclusion:

Explication de l'Elysée : «A priori, un dîner d'Etat est plus un sujet pour des people que pour Marianne».

Peut-être que si la visite du président français avait eu lieu au 17e siècle, il aurait eu la chance de poser en compagnie de personnages avec lesquels il se serait mieux entendu que ceux qu'il rencontrera maintenant.
Ceux-ci, par exemple, peints par Velasquez, dont l'attitude à l'égard des Grands (d'Espagne évidemment) et des riches devait être équivalente à la sienne (les «lécher» (sinon davantage) devant et les «digimajeurer» (sinon pire) derrière, si vous me permettez la vulgarité néologique):

Remarquez que si le visiteur de Madrid avait été le premier ministre canadien*, il n'aurait trouvé à s'entendre (et encore) qu'avec les gardes-chiourmes et les bourreaux du Grand Inquisiteur, tant il est encore plus imbécile que tous ceux à qui on peut penser.

* Voir la chronique () de Chantal Hébert dans le Devoir d'aujourd'hui qui présente une petite facette de cette éblouissante imbécillité (le type est né à Toronto et a été diplômé à Calgary (diplômé pas éduqué, mais qui l'est, là?) ): la transformation du Canada en un «dominion bovin» (l'équivalent d'une «république bananière»).

2 commentaires:

orfeenix a dit…

Encore que la peinture fait parfois moins de tort que la crudité sans mensonge des photographes de la presse people quand l' inexpression ou la dureté des regards paraît à l' état brut.

Jack a dit…

Avec le logiciel approprié on peut même changer le regard, quand on reçoit quelque chose en échange...

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