samedi 25 octobre 2008

Le Québec dans le barri Gòtic à Barcelone

Nous marchions à sept dans le barri Gòtic à Barcelone, en Catalogne, à la recherche d'un restaurant, vers 20 heures (nous étions en avance d'une heure sur les Barcelonais qui ne mangent guère avant 21 heures et plutôt vers 22 heures, on ne sait pas quand ils se couchent après avoir digéré leur repas).
Quand tout à coup, carrer (rue en catalan) de la Dagueria, près de notre hôtel (le Gran Barcino, carrer de Jaume I), un restaurant dont la vitrine est comme ci-haut.
(Sur la carte ci-dessous, le restaurant se trouve aux environs du «A» dans le phylactère orangé).

Le Devoir nous l'apprend aujourd'hui, c'est un restaurant québécois, dans le quartier de la ville où s'était établie la ville romaine.
Son nom provient d'un jeu de mot («què bec» signifie «que bois-je» en catalan).
Et son propriétaire est Bruno Langevin, natif de Saint-Édouard-de-Fabre (dixit Le Devoir encore).
Décidément le Québec est partout sur la Terre (il y avait beaucoup de Québécois sur la Rambla, et partout en Europe) excepté, comme vous le savez, chez lui.
Nous n'avons pas cru que c'était un restaurant québécois ou, en tous cas, nous avons fait en sorte de ne pas le croire.

On ne va pas à l'étranger pour manger de la cuisine de son pays, à moins d'être un «tabarnacos*».
Si nous avions su qu'on y servait une soupe froide aux asperges blanches et du thon grillé, peut-être y serions entrés.
Nous irons la prochaine fois.
En attendant, allez-y et dites-nous vos impressions.


*
Si vous ne le savez pas, surnom que les Latino-américains (les habitants de l'Amérique vivant au sud du fleuve Rio Grande) donnent aux Québécois qui ont un accent québécois trop audible (genre Elvis Gratton ou Pierre Falardeau) et dont le juron est « TABARNAK » (pas « tabernacle » comme le croient les Européens frnacophones).

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