lundi 23 juin 2008

Veille de la fête nationale du Québec

La fête nationale a habituellement cet aspect dans la capitale et la métropole du Québec, c'est-à-dire à Québec et à Montréal (vous voyez pourquoi le Québec est «le pays bleu»?).
Du moins c'est ainsi qu'elle nous apparaît à nous qui vivons en province, dans des villes plus petites où la joie, ayant peu de moyens financiers, doit prendre un aspect plus intime.
Mais j'en parlerai peut-être demain, de cette fête nationale.
Puisque aujourd'hui c'est la veille je vais raconter brièvement ceci qui est rapporté dans un des deux livres de Prieur et Mordillat «Jésus après Jésus» ou «Jésus contre Jésus» (voyez les images de leurs pages couvertures à gauche et à droite), je ne me souviens plus lequel (je vous en conseille vivement la lecture: je les avais tous deux mais je les ai prêtés et, comme vous savez, «livre prêté, livre perdu» mais, par vocation, cela ne me déplaît pas de perdre mes livres en les prêtant).
Il semble qu'il y avait une rivalité importante entre les premiers héritiers du judaïsme.
Entre d'une part les disciples de Jean (le baptiste) -dont c'est aussi la fête le 24 juin- et les disciples de Jésus d'autre part: les disciples de l'un et de l'autre croyaient
que leur fondateur était le véritable messie.
Il semblerait que la rivalité ait pris fin avant la rédaction des Évangiles.
D'abord parce que les disciples de Jésus avaient plus de succès dans leurs prédications, -notamment auprès des non-Juifs- et parce que, devant ce fait, les disciples de Jean, ayant obtenu que leur fondateur occupe une place importante dans la religion naissante de Jésus (celle de cousin et de Précurseur), se réunirent aux disciples de Jésus et les épaulèrent dans la fondation de ce qui est devenu le christianisme.
Je vous laisse juges.
Mais les disciples de Jésus ont tenu parole si l'on s'en tient à l'importance que Jean-Baptiste a dans les Évangiles et dans l'iconographie chrétienne (voir le Jean-Baptiste du portail nord de la cathédrale de Chartres à droite)
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