mercredi 7 mai 2008

Concours de création


J'en suis toujours à me débarrasser de mes documents d'enseignement.
Dans mes notes de cours de «Poétique», j'ai retrouvé des textes créés dans le cadre de deux concours que j'avais lancés afin de faire connaître concrètement à mes étudiants deux formes poétiques empruntées à des littératures non européennes et non américaines: le
qasida (prononcé, je crois, kassida: le lien conduit à une page en anglais) et le haïku (vous connaissez cette forme japonaise si vous avez consulté la colonne de droite).
Le
qasida, quant à lui, est une forme de poésie arabe et persane qui peut comprendre de 60 à 100 vers ayant tous la même rime.
Difficile à faire! J'avais donc réduit le nombre de vers à sept mais exigé une seule rime.
J'illustre cette note d'un carreau de céramique persan du 17e siècle afin de faire couleur locale. Ce carreau se trouve au Musée du Louvre.
Voici les deux qasidas vainqueurs. Malgré leur côté un peu amateur, je les trouve encore pleins de charme:


Voici le haïku gagnant:



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour

Arrivée par hasard (ce hasard qui n'existe pas !) sur votre blog, j'ai déjà appris beaucoup de choses et j'y reviendrai. J'aime ce foisonnement de textes, d'images, de citations et de réflexions. En lisant la définition du Quasida, j'ai eu la surprise de constater que j'en avais écrit un ou deux (ou plutôt des "quasi-quasidas" car ils n'avaient pas autant de vers que prescrit, loin de là, mais une seule rime dans tout le poème, oui), et que d'ailleurs j'en avais un autre en préparation. Merci de ce renseignement.

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