mercredi 12 mars 2008

Messe nationale

Au moment où nous avons visité la cathédrale d'York (j'en parle ici -cliquez sur ici pour y arriver), une messe anglicane s'y disait. Pas vraiment de différences avec une messe catholique d'aujourd'hui dans un pays anglophone, avons-nous constaté. Excepté qu'à la fin de la messe, à notre grand étonnement, les fidèles entonnent le «Rule Britannia», qui serait sans doute l'hymne nationale de la Grande-Bretagne si celle-ci n'était pas une monarchie et n'avait pas le «God save the Queen (King)» comme hymne national (saviez-vous que la musique de cet hymne a été composée par Jean-Baptiste Lully (à gauche) en l'honneur de Louis XIV (en haut à droite en 1701) et, qu'avec des paroles latines, il était l'hymne national de la France lors de la Conquête de la Nouvelle-France (1760) et qu'il l'est resté jusqu'en 1792?).
Un hymne national à la fin d'une messe! C'est là que nous avons pu constater ce que nous savions déjà mais sans en avoir réalisé toutes les conséquences: l'Église anglicane est une église nationale, pas universelle. Un hymne à la gloire du pays de ses fidèles n'y est pas déplacé puisque cette église est au service de ce pays.
Ci-dessous un tableau représentant Henry VIII , le fondateur de l'
Église anglicane, qui s'était fait donner par le Parlement anglais le titre de «Supreme Head of the Church of England*».



*pour les non-anglicistes: «Chef suprême de l'Église d'Angleterre».

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis finalement à jour sur ton blog, mon Internet étant finalement réparé!!! J'ai tout lu le blog de Denise aussi, et je dois dire que vous vous complétez à merveille!

Jack a dit…

Que veux-tu dire par «compléter à merveille» o teu filho? Nous sommes au contraire des rivaux. Depuis quand des adversaires se complètent-ils à merveille? Aurais-je manqué quelque chose dans l'évolution du monde?

Anonyme a dit…

Bien à mon avis, dans l'évolution du monde, c'est souvent l'orgueil qui a créé les rivalités entre des êtres pas si différents que ça, qui voulaient croire en leur supériorité sur l'autre (bon là je n'ai pas d'exemple, mais ça doit être simple à trouver...)De toute façon, ce que je voulais dire, c'est que les thèmes de vos textes sont parfois les mêmes et qu'ils donnent des détails que l'autre n'a pas jugé bon de mentionner (comme sur le souper chez Pachon, ou les concerts, par exemple).

On s'en reparle

Jack a dit…

Tu as raison: je voulais juste te laisser entendre que très souvent le progrès naît de la compétition, même si cette compétition se fait entre gens qui ne se détestent pas. «O teu papá» voulait t'enseigner quelque chose comme d'habitude. Adeus!
Papá.

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