vendredi 21 mars 2008

Tempête de Pâques

Je suis de culture chrétienne (je souligne culture). Et même de culture catholique romaine. Plus du tout de religion.
Le Vendredi Saint signifie donc quelque chose pour moi: les longues prières où l'on évoquait la passion de Jésus et où alternaient les «flectamus genua» («fléchissons les genoux») et «levate»(«remettez-vous debout), -car tout se passait encore en latin comme dans l'Empire romain quand j'étais jeune-; et les longues heures où il n'y avait rien à faire car tout était fermé -écoles, magasins, administrations publiques.
Et la crucifixion de Jésus.
Je vais évoquer celle-ci par deux photos d'Aix-en-Provence choisies parmi celles que je consulte ces temps-ci car (comme vous l'avez vu) j'ai fait le projet de vous parler de mon séjour d'études dans cette belle ville au début des années soixante-dix.
D'abord la photo d'un chapiteau de colonne roman de la cathédrale d'
Aix où est représentée la crucifixion de Jésus (à gauche en haut: remarquez cette belle pierre blonde qui, pour moi, sera toujours la pierre d'Aix) et la photo d'un champ de lavande de Provence (à droite en bas) pour évoquer la résurrection de la nature, et le printemps qui se laisse attendre cette année au Québec où il tombe à l'heure actuelle une neige abondante (au moins 30 cm) et où le vent violent (100 km/h) transforme cette neige en tempête qu'on verrait mieux à Noël qu'à Pâques.

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