mardi 29 janvier 2008

Et les Français?


Les Anglais sont donc divisés contre eux-mêmes (voir Inhibitions britanniques dans mes notes antérieures), schizophrènes ou perfides, pharisiens en quelque sorte. Tout en étant d'une extrême gentillesse, je puis en témoigner, aimables, prêts à vous rendre service et à vous obliger. Mais ils jouent double jeu à cause de leur croyances inconscientes.
Les Italiens sont désinvoltes, ai-je déjà écrit: leur jeu est simple car ils sont tout entiers au bonheur de l'instant. Ce qui les amène à vous ignorer quand vous leur demandez quelque chose à moins que quelque chose en vous s'ajoute à leur bonheur de l'instant (il vaut peut-être mieux -pour obtenir cet effet sur eux- être
una ragazza).
Et les Français? J'ai une petite idée puisque j'ai vécu deux ans chez eux à Aix-en-Provencecomme je l'ai déjà dit dans ce blogue. Mais peut-être que les Français que je connais sont surtout les Aixois ou, plus généralement, les Provençaux. Pour le moment je réfléchis sur ce que nous dit du caractère français ce
Jérôme Kerviel (photo ci-contre) et ce qu'il a fait à la Société générale.
Selon ce qui ressort de ses interrogatoires tels que rapportés par les journaux français, il voulait prouver quelque chose, montrer qu'il était supérieur à ce qu'on pensait. C'est dans ce sens que vont mes réflexions pour le moment car cela reprend ce que j'ai dit à mots couverts dans une note antérieure. Mais j'en arriverai plus tard à des conclusions définitives sur le caractère national des Français (et je vais parler des États-Uniens aussi, ceux qui se prennent non seulement pour les seuls Américains mais très souvent -je dirais toujours- pour les seuls humains qui existent.

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