lundi 14 janvier 2008

La Forme concerto 2

En réalité, pour revenir sur une note antérieure, toute performance qui implique un interprète avec orchestre accompagnateur (quelle que soit l'importance de cet orchestre, même si c'est un seul intrumentiste) épouse la forme concerto: je ne croyais pas qu'elle était aussi universelle cette forme. Voici pour l'illustrer dans ce dernier(?) état, Frida Boccara, du temps que le Concours de chanson d'Eurovision n'était pas toujours remporté par des chansons en anglais :



La chanson que je désire vous faire entendre n'est pas celle-là : c'est plutôt L'Année où Piccoli jouait « les Choses de la vie » sur un thème de Georg Philipp Telemann. Cette chanson, -s'il vous plaît ne le répétez pas-, me fait venir les larmes aux yeux chaque fois que je l'entends tant elle me rappelle ma jeunesse folle et les premiers jours que j'ai passés à Paris en septembre 1970 avec ma femme et mes ami(e)s. Si vous trouvez son adresse sur Internet, faites-le-moi savoir.

Voici au moins les paroles (d'Eddy Marnay) de cette chanson (que j'écoute au moment où je vous écris ceci) :


On s'aimait tendrement
Et c'était l'été
Qui mourait au moment
Où tu m'as quittée
Cette année où Piccoli
Jouait "Les choses de la vie"
Toute ma vie
Je m'en souviendrai
Le quinze août à Paris
Nous nous inventions
Des Bretagne de pluie
Près du Panthéon
A cinq heures du matin
On prenait le Quartier Latin
A coup de rires
A coup de violons
On s'aimait tendrement
Et c'étaient nos cœurs
Qu'un avion dessinait
Dans le ciel en fleurs
Et la salle était triste
Quand nos mains s'unirent
Sur l'écran on voyait
Piccoli mourir
C'est toujours pour les autres
Que tout doit finir
Pour nous le monde était jeune
Et Paris nous appartenait
Dans le ciel un avion dansait
Pourtant ces mots
Venus d'ailleurs
Je t'aime
Je t'aime
Me faisaient peur
Et septembre
Septembre
Comptait nos heures
On s'aimait tendrement
Et c'était l'été
Qui mourait au moment
Où tu m'as quittée
Cette année où Piccoli
Jouait « Les choses de la vie »
Toute ma vie
Je m'en souviendrai
Et je porte depuis
Comme un grand collier
Cet amour infini Que tu m'as donné
Surtout ne regrette rien
Puisqu'en sortant de mon chemin
Tu m'as laissé
Un collier d'amour.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire